NIKOLAÏ RIMSKI-KORSAKOV
Extrait du Trio pour piano et cordes en do mineur (adaptation pour hautbois,
basson et piano)

ALEXANDRE BORODINE
Extrait du Trio pour piano en ré majeur (adaptation pour clarinette, basson et piano)

GEORGES AURIC
Trio d’anches

DARIUS MILHAUD
Suite d'après Corrette, op. 161b

ARTHUR HONEGGER
Sonatine pour clarinette et piano

FRANCIS POULENC

FRANÇOIS DEVIENNE
Quatuor en do majeur, op. 73, n° 1

ÉDOUARD DU PUY
Quintette pour basson et cordes en la mineur

CARL MARIA VON WEBER
Andante et Rondo hongrois, op.35

Alto Antoine BERLIOZ
Basson Carlos Martin ESTEVE
Violons Aude PUCCETTI, Quentin REYMOND et Nao SHAMOTO
 

HEINRICH JOSEPH BAERMANN
Adagio pour clarinette et quatuor à cordes, op. 23

ANTON WEBERN
Langsamer Satz pour quatuor à cordes

JOHANNES BRAHMS
Quintette pour clarinette et cordes en si mineur. op. 115

Clarinette Valentin FAVRE
Violons Quentin REYMOND et Cécile FREYSSENÈDE
Alto Brice DUVAL
Violoncelle Étienne BEAUNY

 

IGOR STRAVINSKY
Lied ohne Name

SERGUEÏ PROKOFIEV
Scherzo humoristique

DANIEL SCHNYDER
Trio for Horn, Trumpet and Trombone

DÉSIRÉ DIHAU
Sélection musicale

PAUL HANSON
Basson Quartet

PETER SCHICKELE
Last Tango in Bayreuth

ALLAN STEPHENSON
Divertimento

Bassons Carlos Martin ESTEVE, Stéphane COUTABLE, Hervé ISSARTEL et Frédéric BARON

CLAUDE BOLLING
Suite for Flute and Jazz Piano Trio
Extrait de Suite n° 2 for Flute and Jazz Piano Trio

Flûte Virgile ARAGAU
Contrebasse Maeva SYTNIK
Percussions Mathieu SCHAEFER
Piano Hermine FORRAY

 

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Romantisme en majesté

Le Freischütz de Carl Maria von Weber a marqué toute la génération romantique, de Chopin à Wagner. Condensé de l’œuvre, sa superbe ouverture a même enthousiasmé le sévère Debussy. Difficile de trouver plus romantique que Tchaïkovski. Et pourtant son dieu s’appelait Mozart. On peut s’en rendre compte dans ses Variations rococo pour violoncelle et orchestre, virtuoses, chantantes à souhait, et dans sa Symphonie n° 4, marquée par le fatum, mais d’une architecture très classique. Un vrai chaud et froid.

Après la mort de Debussy, Igor Stravinsky a composé sa Symphonie pour instruments à vents en l’honneur de celui qui a ouvert la porte du XXe siècle. À la fin de sa vie, Brahms a écrit son sublime Concerto pour violon et violoncelle pour se réconcilier avec son ami Joseph Joachim, créateur de son Concerto pour violon. Quant à Beethoven, il a barré la dédicace à Napoléon, mais sa géniale « Symphonie héroïque » fait entrer la musique allemande dans le XIXe siècle.

Avant de se jeter dans le Rhin, Robert Schumann a composé sa Symphonie rhénane pour célébrer la gloire de ce fleuve qui nourrit tout l’imaginaire romantique allemand. Écrite dix ans auparavant, l’Ouverture, scherzo et finale est sa « Symphonie inachevée ». En complément de programme, la musique que Nicola Piovani (le compositeur de Fellini après la mort de Nino Rota) a écrite pour le film La Vie est belle de Benigni et pour laquelle il a reçu un oscar.